Bible, Histoire, Archéologie
Bible,
Histoire,
Archéologie
Les manuscrits de Londres
et d’Ashkar-Gilson
de l’Ancien Testament
Des fragments de manuscrits de Torah de Londres et d’Ashkar-Gilson
Les feuillets de Londres et d’Ashkar-Gilson, qui dérivent du même rouleau, daté de 700 après J.-C. Les feuilles qui nous sont parvenus, contiennent des passages d’Exode 9,18–13,2 et 13,19–16,1. Parmi ces extraits figurent « le Cantique de la mer ».
Les deux feuillets
1. Le feuillet de Londres, maintenant dans la collection privée de Stephan Loewenthiel, contenant Exode 9,18–13,2.
2. Ashkar-Gilson no. 2, couvrant des passages de l’Exode 13, 19–16,1, y compris le « Cantique de la mer ».
Image ci-contre : La feuille de Londres, maintenant dans la collection privée de Stephan Loewenthiel, contenant Exode 9, 18–13,2.
Le feuillet de Londres
Le manuscrit de Londres est en fait constitué de deux feuillets : le premier est conservé dans la collection privée de Stephan Loewenthiel, bien qu’il ait appartenu pendant de nombreuses années à la collection du Jewish ‘College de Londres. Ses origines et comment il est arrivé à Londres nous sont inconnus. Le deuxième feuillet porte le nom des deux personnes qui ont acheté le document, avec d’autres, à Beyrouth et les ont finalement donnés à la Duke University Library en 1979, où ils résident actuellement.
Image ci-contre : Ashkar-Gilson no. 2, couvrant Exode 13,19–16,1, y compris le « Cantique de la mer ».
Le feuillet Ashkar-Gilson
Le manuscrit Ashkar-Gilson, connue techniquement sous le nom d’Ashkar-Gilson 2, ne peut être lue qu’avec beaucoup de difficulté, mais avec la technologie photographique moderne, à savoir l’imagerie multispectrale, le texte a maintenant été révélé. En utilisant ces nouvelles données, Edna Engel et Mordechay Mishor ont conclu que les deux feuilles d’Exode dérivent du même rouleau.
Mais la collection Ashkar-Gilson comprend aussi d’autres anciennes feuilles de parchemin de la Torah, y compris celle qui contient la version du Décalogue du Deutéronome 5. Ce document, Ashkar-Gilson 14, était auparavant totalement illisible, si bien qu’une fois de plus l’imagerie multispectrale a permis aux chercheurs de lire le texte.